dimarts, 4 de març del 2014

Nuestro primer carnaval Francés: Carnaval de Bailleul!

El fin de semana pasado fue carnaval y en muchas poblaciones se organizaron actividades, a pesar de la lluvia y del frio seco que te calaba hasta los huesos.

El sábado había poca oferta, aunque no desistimos en nuestro empeño de salir disfrazados y así fue como decidimos hacer nuestro primer viaje en metro de Lille, directos al centro, y pasear para ver el ambiente. Y aunque no vimos ni una sola persona disfrazada, se nos quedaron las manos heladas y los pies insensibles, si que pudimos disfrutar del ambiente (que aunque sea el norte y haga frío, la gente sale a la calle a pasear, con lluvia y sin paraguas! Para que? Si siempre llueve....!) 

A pesar de que nos quedamos un poco desilusionados por no haber visto ambiente carnavalero, la recompensa vino en diferentes formatos: descubrimiento de una librería en liquidación, donde pude saciar mi hambre de libros sobre psicología de la atención y memoria, desarrollo cognitivo y perinatalidad (alguno de terapia gestalt y feminismo también cayó, eh?jjjj), los peques se compraron unos pastelitos riquísimos en una de las múltiples boulangeries con las que nos tropezamos (madre mía!! que colores! Que sabores!) y el padre de las criaturas y el mayor degustaron unos suchi take-a-way que sobrevivieron al viaje de retorno en metro. El resultado fue una tarde diferente, andando por el vieux lille pero a la luz del día y con todas las tiendas abiertas. Me encanta este barrio!

El domingo había rúa en Ballieul, donde viven unos "catalans de lille" y que nos habían recomendado porque está realmente bien. Así que organizamos una comitiva y quedamos allí, tres famílias, con niños y ganas de pasar frío , je je je je.

Ballieul (Belle en Belga) que algunas fuentes citan que tiene su origen en antiguos asentamientos de belgas durante la época del imperio romano.




"Les origines de la ville de Bailleul remontent à la plus haute Antiquité: Mayer et Grammaye disent qu'elle a été fondée par une colonie de Belges chassés de Bavay au moment où Jules César vint livrer bataille aux Nerviens. La situation de cette ville sur la voie que les romains avaient tracée entre Cassel et Wervik paraît donner à cette légende un fond de vérité; on a, du reste, trouvé, lors de fouilles au Ravensberg, des traces de fortifications et des médailles à l'effigie des empereurs Nerva, Trajan et Domitien. D'autres historiens pensent que le fondateur de Bailleul est un capitaine des Cattes, tribu germanique, s'appelant Bellem. C'est lui qui aurait donné son nom à la ville.


La ville fut détruite par les Francs en 420 et demeura inhabitée pendant deux siècles, jusqu'au moment où, en 621, Lydéric, nommé par Dagobert grand "forestier" de Flandre (en fait gouverneur, -ce vocable utilisé par les historiens serait dû à une erreur de traduction-), "détruisit les bêtes féroces et repeupla le pays".


Bailleul était déjà connue du temps des Morins, l'histoire de la fondation de la chapelle de Ravensberg contenant ces mots: "SACELLUM IN MONTE COMITIS JUXTA BALLIOLUM IN TERRA MORINENSI".


Il est à croire que ce pays a été habité par les Cattes dont le Katsberg (mont des Cats) et le mont Cassel ont retenu le nom. Une bataille donnée par Godoald, capitaine des Cattes, eu lieu à un endroit maintenant appelé Godewaersvelde, de Godoaldsveld, soit en français "le champ de Godoald".


Il semble que les premiers Seigneurs de Bailleul aient été les premiers comtes de Flandre. Lydéric, puis ses successeurs Engelrand et Odoacer.


Au IXesiècle, Charles II le Chauve fit fortifier les villes de Flandre par le Comte Baudouin Ier Bras de Fer, qui construisit le château-fort de Bailleul. Les Normands furent dans un premier temps repoussés par la foule galvanisée par Baudouin ayant pris la tête des combats, mais les Normands revinrent plus nombreux et détruisirent le château en 882.
[...]
En 1187, Baudouin III de Bailleul, sur le point de partir pour la Terre Sainte fit don aux lépreux d'Ypres de dix razières de froment. Ensuite, il leur en donna dix autres à prendre sur le revenu du moulin qu'il possédait à Bailleul. Lorsqu'il prit la croix pour se rendre en Terre Sainte, il était le capitaine de la garde du corps du Comte de Flandre. Il mourut la même année.
[..]
La ville a été annexée à la France après le Traité de Nimègue en 1678 qui a été confirmé par la Paix d'Utrecht en 1713.


La ville de Bailleul était le siège d’une des 17 subdélégations de la généralité de Lille faisant initialement partie des Pays-Bas catholiques dans le comté de Flandre. En 1789, pour la rédaction des Cahiers de Doléances, le Gouvernement de cette cité forma un bailliage électoral principal de la Flandre, sans bailliage secondaire."

Foto: Para quien no sepa lo que es un chichi.... Pues un churro gordo relleno de lo que sea (crema, mermelada, chocolate...) es lo que en Brasil se llama típicamente "churro"...

Parece ser que la ciudad fue marcada por diferentes incendios a lo largo de su historia, lo cual es remarcado como hecho notable en su biografía:




"La ville fut maintes fois détruites par le passé, notamment par les Francs, les Vikings et en 1213, le prince Louis (le futur Louis VIII).
Elle subit de nombreux incendies parmi lesquels le fameux Belle-Brant (littéralement Bailleul-brûle). C'est le dernier incendie qui toucha Bailleul, le 8 mai 1681: il détruisit la ville presque tout entière: le beffroi, l'Hôtel-de-Ville, les églises Saint-Vaast et des Jésuites, les couvents des Sœurs Noires, des Sœurs Grises, des Capucins et des Jésuites, 488 maisons, 14 brasseries, 8 métiers à filer et d'énormes quantités de marchandises de toutes sortes: il y eut vingt-trois victimes.
Cet incendie, de cause accidentelle, commença dans une brasserie de la rue d'Ypres, est décrit dans la poésie flamande de Despringer («le sauteur»), intitulée Den Belle-Brand. Après ce sinistre, le Magistrat de Bailleul, pour remédier aux fréquents incendies, favorisés par les couvertures en chaume, fit allouer une prime à ceux qui couvraient leurs maisons en ardoise ou en tuile, et qui construisaient en dur."
Y como toda villa de la zona norte, (bueno, de hecho, en toda Francia), tuvo un lugar especial durante las grandes guerras:

"Bailleul, situé non loin de Cassel où Foch avait établi son quartier général, fut complètement détruit en 1918 par les alliés, avec l'appui de l'aviation britannique qui cherchait à chasser l'ennemi qui avait pris la ville.
C'est pourquoi, comme une grande partie du département elle était classée en zone rouge. En novembre 1918, une seule maison était encore debout, et aujourd'hui seule la salle gothique à la base du beffroi subsiste de cette époque.
L'actuelle Caisse d’épargne est la copie conforme de la plus ancienne habitation de Bailleul, du XVIe siècle, au moment de la destruction.
Parmi les séquelles de guerre, de dizaines de milliers de munitions non explosées ou non tirées ont dû être extraites du sol de la ville et des environs, avant d'être par les artificiers anglais détruites sur place ou éloignées pour destruction ultérieure à fin de permettre la reconstruction et la mise en culture. Ces munitions ont été et sont encore une source importante de pollution (mercure des amorces, acide picrique, et autres nitrates entrant dans leur composition), c'est avec le manque de charbon et de papier et carton bitumé, le premier problème cité par les maires fin 1918 et début 1919 lors du début de la reconstruction qui prendra plus de 10 années."


Curiosos datos de demografía, del 1911 al 1921, Bailleul perdió la mitad de sus habitantes (de 13251 a 6651 !!) y curiosamente, a partir de entonces, el crecimiento es constante positivo, a pesar de los episodios de la segunda gran guerra, hasta llegar a casi los 15mil habitantes actuales (que yo creo que estaban todos en la rúa el domingo! )


Relacionado con el párrafo anterior, una de las atracciones de esta temática, la hallamos en el cementerio: http://www.cwgc.org/find-a-cemetery/cemetery/2000048/BAILLEUL%20COMMUNAL%20CEMETERY%20EXTENSION,%20NORD


"Historical Information


Bailleul was occupied on 14 October 1914 by the 19th Brigade and the 4th Division. It became an important railhead, air depot and hospital centre, with the 2nd, 3rd, 8th, 11th, 53rd, 1st Canadian and 1st Australian Casualty Clearing Stations quartered in it for considerable periods. It was a Corps headquarters until July 1917, when it was severely bombed and shelled, and after the Battle of Bailleul (13-15 April 1918), it fell into German hands and was not retaken until 30 August 1918.

The earliest Commonwealth burials at Bailleul were made at the east end of the communal cemetery and in April 1915, when the space available had been filled, the extension was opened on the east side of the cemetery. The extension was used until April 1918, and again in September, and after the Armistice graves were brought in from the neighbouring battlefields and the following burial grounds:-

- PONT-DE-NIEPPE GERMAN CEMETERY, on the South side of the hamlet of Pont-de-Nieppe, made in the summer of 1918. It contained German graves (now removed) and those of a soldier and an airman from the United Kingdom.
  • RENINGHELST CHINESE CEMETERY, in a field a little South of the Poperinghe-Brandhoek road, where 30 men of the Chinese Labour Corps were buried in November 1917-March 1918.
  • BAILLEUL COMMUNAL CEMETERY contains 610 Commonwealth burials of the First World War; 17 of the graves were destroyed by shell fire and are represented by special memorials.
  • BAILLEUL COMMUNAL CEMETERY EXTENSION contains 4,403 Commonwealth burials of the First World War; 11 of the graves made in April 1918 were destroyed by shell fire and are represented by special memorials. There are also 17 Commonwealth burials of the Second World War and 154 German burials from both wars.
    Both the Commonwealth plot in the communal cemetery and the extension were designed by Sir Herbert Baker.
    In the centre of the town is a stone obelisk erected by the 25th Division as their Memorial on the Western front, recalling particularly the beginning of their war service at Bailleul and their part in the Battle of Messines. The town War Memorial, a copy of the ruined tower and belfry of the Church of St. Vaast, was unveiled in 1925 by the Lord Mayor of Bradford, the City which had "adopted" Bailleul."


Carnaval de Bailleul!



Un poco de historia del carnaval:

"Le Carnaval de Bailleul est un carnaval qui se différencie de celui de Dunkerque.
Il se déroule sur cinq jours et démarre le vendredi soir par le cortège carnavalesque nocturne et la sortie du géant Gargantua sur son char.
Un grand cortège de chars est organisé le dimanche. Les chars sont réalisés par des associations qui décorent de fleurs, de dessins et de banderoles, des remorques qui sont tirées par des tracteurs. Ainsi, au passage des chars devant la foule des spectateurs, les associations lancent des confettis. La musique y est très variée mais toujours très rythmée.
Le lundi soir se déroule le concours de masques et d'intrigues. Chacun doit alors faire preuve de créativité et d'originalité pour se distinguer de tous les participants. Ensuite, l'intrigue permise par le port d'un masque est primordiale et constitue un véritable jeu lors du concours. Les vainqueurs sont ensuite annoncés à la Salle des Fêtes où se tient un bal gratuit animé par l'Harmonie municipale de Bailleul.
Comme tous les ans, depuis 1853, le carnaval de Bailleul atteint son paroxysme le jour de mardi gras avec le traditionnel cortège de mardi gras. Le matin, le docteur Picolissimo arrive à la mairie de Bailleul où il est accueilli en grande pompe et en début d'après-midi, le cortège s'ébranle avec le géant Gargantua sur son char accompagné par ses marmitons, des écossais, … et parcourt les rues de la ville jusqu'à la fin du cortège vers 18 heures où le docteur Picolissimo opère à sa manière si particulière des malades atteints de "sinistrose", c’est-à-dire à la scie et à la hache. Le carnaval se clôture avec la rentrée du géant Gargantua dans ses quartiers.
Le carnaval de Bailleul se distingue de Dunkerque également par certains chants traditionnels bien particuliers comme "Piele Wiele Wit", "Treeze" ou encore "Henryke de coiffeur". L'air du géant "Gargantua Galaffre", rythmée de phrases françaises et flamandes rappelle l'origine bien ancrée des bailleulois."

"La société Philanthropique fondée par Emile Colpaert.

Histoire de la Société Philanthropique
A Bailleul, le carnaval devait sûrement exister avant le milieu du XIXème siècle. Malgré les carences en renseignement témoignant de cette tradition pourtant très répandue dans le nord de la France, on sait qu’en 1852, un bailleulois érudit, dynamique et débordant d’imagination du nom d’Emile Colpaert, fonde la Société Philanthropique dans le but de faire vivre les fêtes de Carnaval telles qu’on les connait aujourd’hui ou presque.
Le but premier à l’organisation d’une telle fête était de récolter des fonds pour venir en aide aux pauvres et déshérités de la ville, mais c’était aussi une occasion pour alimenter le commerce local.
D’année en année, la cavalcade s’est enrichie, la journée du Mardi Gras s’est étendue pour devenir aujourd’hui cinq jours de fête avec: bals, cortèges et autres concours de masques et d’intrigue, temps forts du Carnaval.
Le premier cortège vit le jour en 1853, composé du géant Gargantua et de ses marmitons, étaient présents l’harmonie du géant ainsi que les chars du textile, de la chasse, de la bonbonnière et sans oublier Francisco Piccolissimo célèbre docteur venu spécialement de Pampelune pour l’occasion.
A l’origine, le cortège sortait uniquement le jour du mardi gras, au fil des années il gagnera en importance jusqu’à l’aube de la première guerre mondiale qui lui sera fatal.
En 1921 dans une ville ravagée, en cours de reconstruction, les bailleulois forts de leurs traditions vont relancer le carnaval qui verra le jour en 1922, se succédant jusqu’à la seconde guerre mondiale.
Les festivités reprendront en 1947 avec l’organisation et la création d’un nouveau cortège pour le plus grand plaisir de tous. Depuis cette date, le Carnaval ne cessera de se développer pour arriver tel qu’on le connait aujourd’hui."


Y para quien se anime, quedamos para el de Dunkerke?? (http://es.rendezvousenfrance.com/agenda/el-carnaval-dunkerque)


"El Carnaval de Dunkerque, Nord-Pas-de Calais, es la fiesta más importante de la ciudad.
Es uno de los más famosos y animados de Francia. Aunque no están muy claros sus orígenes, se considera que las celebraciones del carnaval de Dunkerque provienen de la fusión de una fiesta pagana con la conmemoración de la partida de los pescadores de este puerto hacia Islandia.
Para los marinos, el carnaval era la ocasión de una última fiesta antes de una larga ausencia en alta mar. La tradición ha sido conservada en Dunkerque y febrero se ha convertido en el mes más movido del año.
El carnaval se celebra durante seis semanas, desde febrero hasta marzo, y hacia la mitad se celebran las ''Trois Joyeuses'', cuatro días seguidos de fiesta.
En las tradiciones del carnaval se incluyen cantos de marineros y los músicos se visten con impermeables amarillos como los pescadores de bacalao.
Además, se lanzan arenques delante del ayuntamiento para recordar las grandes campañas de pesca de antaño. Por las calles, personajes propios de este carnaval interpelan a los viandantes. Así, los “intrigueurs” y “figuemen” se cuelan entre la gente para asustarles con su caña de pescar de la que cuelga un trozo de pescado ahumado o de queso maloliente.
Como otras ciudades del norte de Francia, también Dunkerque cuenta con una pareja de gigantes, llamados “reuze”, que disfrutan del carnaval, como contó a Efe Aurélie Lemaire, encargada de la comunicación del Ayuntamiento.
Otro de los aspectos distintivos de la fiesta son los paraguas; cuentan que la gente de la ciudad empezó a usarlos para mofarse de los campesinos que acudían con ellos a la fiesta y esta costumbre pervive hasta hoy"




Recomendaciones:
  1. Ir a medio día, con la intención de comer allí y aparcar fuera de las demarcaciones del itinerario de la rua.
  2. Si la intención es comer allí, o bien id con reserva previa o bien llevar comida de casa
  3. Id bien abrigados: guantes, gorros, calzado adecuado (cómodo y caliente).
  4. Para los niños, si son pequeños, llevar distracción; confeti, sprays, comida...
  5. Si son pequeños, no descartéis en portear (bebes) o llevar el carrito (si pesan ya un poco como para llevarlos en brazos diversas horas y no padecer, como yo, de agujetas en todo el lado derecho de mi cuerpo!)
  6. La rua dura diversas horas,, más de 4. quizás, con niños, se puede alternar con la visita a la feria que está en la misma grand place.
  7. A la vuelta, como es domingo y de carnaval, contad con que cogeréis retenciones de regreso a Lille. Paciencia :)






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